Lorsqu’on pense à l’art japonais, on ne peut faire l’impasse sur l’armure de Samouraï, véritable œuvre d’art, même si sa fonction première était guerrière. Composée de plusieurs parties, elle a pour vertu de protéger celui qui la porte tout en lui laissant une réelle mobilité au combat.

Constitué de lames d’acier et de cuir, elle se décompose en plusieurs parties telles que : la cuirasse, le tablier (protégeant les organes vitaux), les manches en cote de mailles, les cuissardes, les jambières et le casque. Ce dernier parfois extravagant sur certains éléments, avait pour mission de mettre en avant l’importance du guerrier.

A partir du XVIIème siècle, le Japon mettant fin à de longues guerres féodales, se trouve réunifié et connaît 250 ans de paix. L’époque Edo (1603- 1868) sonne ainsi le glas pour l’armure à fonction guerrière et laisse la place à l’armure d’apparat.

Bien que certains guerriers de haut rang continuent à faire fabriquer des armures de guerre, cet usage perd de sa popularité pour laisser place à l’armure d’apparat, essentiellement revêtue pour les cérémonies et les parades. Elles sont réalisées dans la plus pure tradition japonaise, mais avec des matériaux plus légers et plus raffinés. Elles conservent l’utilisation de couleurs symboliques, alliant l’élégance des formes et la précision de techniques ancestrales. L’aspect esthétique de l’armure prend ainsi l’ascendant sur un rôle purement utilitaire et protecteur.

Au cours du XXème siècle, suite à un regain d’intérêt pour la culture japonaise médiévale, une forte demande d’armures historiques apparaît chez les riches seigneurs. Les armuriers contemporains prennent ainsi modèle sur les anciennes formes et les anciennes techniques pour les reproduire.

A partir du 1er Novembre, il sera possible de découvrir une armure de Samouraï appelée « Yoroï » dans le showroom de La Loggia by Garbarino. Il s’agit d’un exemple marquant des premières armures japonaises portées par la classe des samouraïs du Japon féodal.

A découvrir et/ou à acquérir dans le showroom 40 Boulevard des Moulins. Détails à demander sur le catalogue d’exposition.